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trucs photo

Apprenez-en davantage sur la profondeur de champs

Une courte profondeur de champs isole le sujet. Elle le fait ressortir contre un arrière-plan flou parce que l’oeil de l’observateur est naturellement attiré par un sujet net. Pour ce plan rapproché d’une biche, j’ai choisi un téléobjectif (focale longue de 400 mm) et une grande ouverture à f/5.6. À noter qu’une vitesse d’obturation élevée réduit également la profondeur de champs.

doe black-tailed deer, Odocoileus hemionus columbianus, Vancouver Island, British Columbia, Canada, rights-managed, © Catherine Babault

Canon EOS 5DS R - Objectif Canon EF 100-400 mm f/4.505.6L IS II USM

f/5.6 pendant 1/200 seconde et 1600 ISO, focale longue de 400 mm

Une grande profondeur de champs met le sujet en contexte. L’image entière est nette ainsi l’observateur tend à regarder le sujet en relation avec ce qui l’entoure. Ici j’ai voulu montrer la souche d’un arbre ancien par rapport à la forêt et les montagnes en arrière-plan. J’ai donc choisi un objectif à grand angle (focale courte de 70 mm) et une petite ouverture de f/11.

stump of an old-growth tree and view of mountains, Vancouver Island, British Columbia, Canada, rights-managed, © Catherine Babault

Canon EOS 5DS R - Objectif Canon EF 24-70 mm f/2.8L II USM

f/11 pendant 1/30 seconde et 400 ISO, focale courte de 70 mm

Photos abstraites, truc en photo et atelier du printemps

abstract photography of rust and peeling paint by Catherine Babault, Canadian photographer in British Columbia

Loop - Abstract Photography

Les voyages font partie de ma vie alors, après plus de deux ans sur place, il était temps de sortir de l’Île de Vancouver.

Je prépare toujours soigneusement mes aventures : lieux à visiter, sujets à photographier, trajets, etc., c’est pourquoi je me suis rendue à Astoria, en Oregon. Je souhaitais photographier un vieux wagon rouillé, des bateaux abandonnés et des bâtiments marqués par le passage du temps. Ma préparation et le temps consacré sur place pour ce projet ont donné des résultats au-delà de mes attentes. Vous pouvez en commander des tirages.

 

Comme je mentionne souvent au cours de mes ateliers, il est important de prendre son temps sur le terrain : trouver son sujet, penser à sa composition, bien réglé son appareil en fonction des résultats escomptés (cadrage, profondeur de champs, vitesse d’obturation, etc.) Cela permet d’obtenir de meilleurs résultats que de prendre plein de photos dans l’espoir que l’une d’entre elles sera assez bonne et ensuite tenter de corriger ses défauts en post-traitement.

Ce printemps, reconnectez-vous avec la nature et inscrivez-vous seul(e) ou avec un proche à une excursion photo sur l’Île de Vancouver, en Colombie-Britannique ! Le printemps est un temps idéal pour voyager : c’est une incroyable palette de couleurs, la fonte des neiges fait gonfler les cascades et les animaux sont occupés avec leurs petits : des sujets très photogéniques. Je vous invite à vous inscrire à mon atelier du 27 au 29 mai, les places sont limitées à 5 personnes.

Repérez les éléments distrayants

Lorsque je suis en excursion photo dans forêt, les grenouilles à cuisse rouge ont tendance à apparaître quand je m’y attends le moins. Leur couleur est une excellente forme de camouflage. Bien souvent, c’est leur saut à mon approche qui attire mon attention. Lors de toute rencontre fortuite avec un animal,  il est parfois difficile de prévoir leur réaction : vont-ils s’enfuir ou bien rester sur place ? C’est pourquoi ma première réaction est de m’arrêter et anticiper leurs intentions. Ensuite je bouge avec précaution pour éviter de les effrayer et je commence aussitôt à penser à ma composition et à ma distance par rapport à l’animal.

grenouille à cuisse rouge, Ile de Vancouver, Colombie-Britannique, Canada. © Catherine Babault

Cherchez les éléments distrayants sur cette photo.

Je détermine d’où vient la lumière et s’il y a un contre-jour. J’identifie des éléments comme une branche devant la grenouille ou tout autre forme ou objet qui pourrait distraire l’attention de la personne qui regardera la photo. Je me déplace doucement et, une fois en position, je déploie mon trépied lentement. Une grenouille stressée va gonfler son abdomen, c’est une façon de décourager les prédateurs. Je garde donc un oeil sur mon sujet pour évaluer son niveau de comfort; si je constate qu’elle est stressée, je pars même si je n’ai pas obtenu de photo. Le bien-être de l’animal est plus important pour moi que mon portfolio. Une fois l’appareil fixé sur le trépied, j’effectue les réglages et cadre en fonction du résultat visé avant de déclencher l’obturateur. Puis je vérifie la composition et l’histogramme sur l’écran de l’appareil photo.

Comme il s’agit d’une rencontre fortuite avec un animal sauvage, tout se passe très rapidement et cependant tranquillement pour ne pas le stresser. J’évite aussi de rester trop longtemps pour ne pas déranger l’animal dans sa routine.

grenouille à cuisse rouge, Ile de Vancouver, Colombie-Britannique, Canada. © Catherine Babault

Résultat final après m’être repositionnée. Photo en plein format.