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habiletés techniques

When to use a polarizing filter

A polarizing filter is used to reduce reflections and glare from surfaces such as water or glass. Reflections are almost everywhere in nature: light bouncing off wet leaves or rocks surrounding waterfalls. In addition, a polarizing filter increases colour saturation, darken skies and reduces atmospheric haze.

The disadvantage of a polarizing filter is the loss of light that comes through your lens. I recommend a high quality circular polarizing filter to reduce the loss of light between 1 and 1.5 stop. You can compensate that loss by reducing the shutter speed, using a bigger aperture or increasing the ISO. Make sure that both your lens and polarizing filter are clean and free of dust.

These photos demonstrate what a polarizing filter can do when the light bounces off the surface of wet leaves. Note that I used a telephoto lens to isolate my subject and a short depth of field to blur the background.

red leaves, shrub, winter, Vancouver Island, British Columbia, Canada, rights-managed, stock images, © Catherine Babault
red leaves, shrub, winter, Vancouver Island, British Columbia, Canada, rights-managed, stock images, © Catherine Babault

How did I create this image

Camera: Canon EOS 5DS R

Lens: Canon EF100-400mm f/4.5-5.6L IS II USM, with a focal length at 400 mm

f/11, 1/80 second, ISO 1600

Participants to my photo workshops often ask me about my thought process when I shoot. In this case the first thing I noticed, while walking in the forest, were the red berries and green foliage. When we look at a photograph or a painting, our eyes are unconsciously attracted to elements in red in the overall composition. In addition, red and green are opposite to each other in the wheel of colour, they are complementary colours like blue and orange, and yellow and violet. The use of complementary colours in photography creates a bold image.

My next step consisted of framing my subject so I moved around it to find the best angle. Should I look down, look up, be at eye-level, where is the light coming from? I also took into consideration distracting elements such as bright areas, leading lines, branches, damaged foliage, etc. I chose a telephoto lens to isolate my subject and I used a tripod for stability. Next I thought about the mood of my image and determined the depth of field, aperture and shutter speed. I chose to underexpose by one full stop. I also used a polarizing filter to suppress the reflection of light on the shiny surface of the berries.

In conclusion, I prefer to take my time in the field than spending hours in front of my computer screen trying to fix my mistakes. Afterall I love nature much more than my computer!

If you would like to learn more about my photo workshops, please contact me. I will be more than happy to help you hone your skills in nature and wildlife photography.

Trouver sa composition

J’ai utilisé quatre méthodes différentes pour ces photos. Lorsque je trouve mon sujet, je prends le temps de réfléchir comment je souhaite le représenter. Est-ce que je souhaite l’isoler de son environnement en utilisant une profondeur de champs réduite ou en le cadrant de très près ou est-ce qu’au contraire je souhaite le placer dans son environnement avec une grande profondeur de champs et en le photographiant en entier ? Je cherche aussi à créer une composition unique.

Sujet dans son environnement

Format vertical, utilisation d’un téléobjectif pour isoler le sujet et éliminer les éléments distrayants comme des branches, la couleur des feuilles ressort contre l’écorce brune des arbres et l’arrière-plan bleu pâle fait ressortir le tout.

f/5.6 ISO1250 1/20 seconde

Format horizontal, utilisation d’un téléobjectif pour isoler le sujet, grande profondeur de champs, sujet non-centré, le sujet se détache de l’arrière-plan plus foncé et l’herbe jaune.

f/9 ISO3200 1/50 seconde

Plan rapproché

Plan rapproché pour éliminer les éléments distrayants et utilisation de couleurs complémentaires (rouge et vert) pour créer un effet plus intense.

f/5.6 ISO800 1/125 seconde

Plan rapproché pour éliminer les éléments distrayants et longue exposition pour que les feuilles soient floues et donnent l’impression de mouvement.

f/18 ISO200 1/2 seconde

La meilleure façon d’apprendre est de pratiquer sur le terrain avec une professionnelle. Je vous invite à vous inscrire à mon atelier Fall Colours on Vancouver Island, du 12 au 15 October 2023. Nous passerons trois jours sur le terrain, entièrement dédiés à la photographie de la nature et animalière. Vous aurez toute mon attention en faisant partie d’un petit groupe de 5 personnes. Il s'agit d'un atelier populaire, inscrivez-vous tôt !

Tours et ateliers de photographie sur l’île de Vancouver, Colombie-Britannique

Vous souhaitez en apprendre davantage sur les bases de la photographie de la nature ou simplement améliorer vos capacités. Mais avant tout, vous souhaitez vivre cette expérience en français.

Contactez-moi, je suis là pour vous !

Catherine en train de démontrer les consignes de sécurité en présence d’ours noir.

Je donne des tours et des ateliers de photographie de la nature, sur le terrain sur l’île de Vancouver, à l’année longue. Le français est ma langue maternelle alors je serais ravie de partager ma passion pour la photo avec vous dans cette langue.

En plus, vous avez des options : vous pouvez vous inscrire à un atelier déjà au calendrier ou bien demander un tour/atelier à une date de votre choix, que ce soit une demi-journée, une journée entière ou plusieurs jours.

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Apprenez-en davantage sur la profondeur de champs

Une courte profondeur de champs isole le sujet. Elle le fait ressortir contre un arrière-plan flou parce que l’oeil de l’observateur est naturellement attiré par un sujet net. Pour ce plan rapproché d’une biche, j’ai choisi un téléobjectif (focale longue de 400 mm) et une grande ouverture à f/5.6. À noter qu’une vitesse d’obturation élevée réduit également la profondeur de champs.

doe black-tailed deer, Odocoileus hemionus columbianus, Vancouver Island, British Columbia, Canada, rights-managed, © Catherine Babault

Canon EOS 5DS R - Objectif Canon EF 100-400 mm f/4.505.6L IS II USM

f/5.6 pendant 1/200 seconde et 1600 ISO, focale longue de 400 mm

Une grande profondeur de champs met le sujet en contexte. L’image entière est nette ainsi l’observateur tend à regarder le sujet en relation avec ce qui l’entoure. Ici j’ai voulu montrer la souche d’un arbre ancien par rapport à la forêt et les montagnes en arrière-plan. J’ai donc choisi un objectif à grand angle (focale courte de 70 mm) et une petite ouverture de f/11.

stump of an old-growth tree and view of mountains, Vancouver Island, British Columbia, Canada, rights-managed, © Catherine Babault

Canon EOS 5DS R - Objectif Canon EF 24-70 mm f/2.8L II USM

f/11 pendant 1/30 seconde et 400 ISO, focale courte de 70 mm

Repérez les éléments distrayants

Lorsque je suis en excursion photo dans forêt, les grenouilles à cuisse rouge ont tendance à apparaître quand je m’y attends le moins. Leur couleur est une excellente forme de camouflage. Bien souvent, c’est leur saut à mon approche qui attire mon attention. Lors de toute rencontre fortuite avec un animal,  il est parfois difficile de prévoir leur réaction : vont-ils s’enfuir ou bien rester sur place ? C’est pourquoi ma première réaction est de m’arrêter et anticiper leurs intentions. Ensuite je bouge avec précaution pour éviter de les effrayer et je commence aussitôt à penser à ma composition et à ma distance par rapport à l’animal.

grenouille à cuisse rouge, Ile de Vancouver, Colombie-Britannique, Canada. © Catherine Babault

Cherchez les éléments distrayants sur cette photo.

Je détermine d’où vient la lumière et s’il y a un contre-jour. J’identifie des éléments comme une branche devant la grenouille ou tout autre forme ou objet qui pourrait distraire l’attention de la personne qui regardera la photo. Je me déplace doucement et, une fois en position, je déploie mon trépied lentement. Une grenouille stressée va gonfler son abdomen, c’est une façon de décourager les prédateurs. Je garde donc un oeil sur mon sujet pour évaluer son niveau de comfort; si je constate qu’elle est stressée, je pars même si je n’ai pas obtenu de photo. Le bien-être de l’animal est plus important pour moi que mon portfolio. Une fois l’appareil fixé sur le trépied, j’effectue les réglages et cadre en fonction du résultat visé avant de déclencher l’obturateur. Puis je vérifie la composition et l’histogramme sur l’écran de l’appareil photo.

Comme il s’agit d’une rencontre fortuite avec un animal sauvage, tout se passe très rapidement et cependant tranquillement pour ne pas le stresser. J’évite aussi de rester trop longtemps pour ne pas déranger l’animal dans sa routine.

grenouille à cuisse rouge, Ile de Vancouver, Colombie-Britannique, Canada. © Catherine Babault

Résultat final après m’être repositionnée. Photo en plein format.

Apprenez-en davantage sur le triangle d’exposition

Exposition longue d'une feuille prise dans le courant.

Exposition longue, grande profondeur de champs: f/11, 1/8 seconde, 200 ISO

Le mot photographie vient du grec ancien : photos (lumière). C'est pourquoi il est important de bien comprendre et maîtriser l'exposition en photographie. La vitesse d'obturation, l'ouverture du diaphragme et les ISO sont les trois éléments qui forment le triangle d'exposition.

La vitesse d'obturation est déterminée par la durée pendant laquelle l'obturateur reste ouvert. Le capteur des appareils photo numériques capte plus de lumière lorsque l'obturateur reste ouvert plus longtemps. Une vitesse d'obturation lente (par exemple 1/10 de seconde) peut être utilisée dans un environnement faiblement éclairé ou pour créer un flou de mouvement (cascades, traînées de pluie) tandis qu’une vitesse d'obturation rapide (par exemple 1/1000 seconde) est utilisée pour figer un mouvement comme un oiseau en vol.

Mouette surfant dans le vent lors d'une tempête hivernale.

Exposition rapide, courte profondeur de champs : f/5.6, 1/800 seconde, 1250 iSO

L'ouverture (f/N) est une abréviation pour l’ouverture du diaphragme. Une petite ouverture comme f/22 ne laisse pas passer beaucoup de lumière à travers l'objectif, mais elle offre une grande profondeur de champ et est couramment utilisée en photographie de paysage. Une grande ouverture comme f/5.6 laisse passer plus de lumière à travers l'objectif et fournit également une profondeur de champ étroite ou courte.

L'ISO est lié à la sensibilité du film à la lumière ou bien la sensibilité du capteur d'image à la lumière sur les appareils photo numériques. Par une journée ensoleillée, les photographes utilisent généralement un ISO bas (100) mais dans des situations de faible luminosité (temps couvert, nuit), ils augmentent l'ISO. Notez qu'un ISO élevé (3 200 ou plus) crée du bruit dans votre image (voile granuleux).